BACCARA DU FOURNAS

Le vétérinaire entre dans le box du cheval et observe son environnement et son comportement. Tout va bien, sa mangeoire est vide, son abreuvoir automatique est propre et fonctionne correctement. Sa litière est propre et il n’y a aucun élément susceptible de le blesser. Il observe ses crottins pour vérifier qu’il na pas de vers et précise juste pour information au propriétaire que c’est à lui d’effectuer les vermifuges tous les trimestres, mais que s’il le souhaite il peut le faire en supplément. Il lui passe un licol et le sors dans la cour puis il demande au propriétaire de le tenir. Il regarde d’abord son état générale, le cheval n’est ni trop maigre ni trop gros et son poils est brillant, il pince au niveau des cotes et des épaules pour vérifier qui a le bon taux de graisses, il constate en même temps que le cheval est correctement hydraté. Ensuite il regarde la tête plus en détail, le cheval ne présenta pas d’écoulement au niveau de yeux ou des naseaux, il a les oreilles en bon état et des dents et des gencives saines. Il regarde les muqueuses, la langue, tout va bien. Il palpe les ganglions qui ne sont pas hypertrophiés, tout va bien. Il palpe le dos, les pieds et les articulations et ne sent aucune zone de chaleur, le cheval a une ou deux tares mais rien de grave. Le cheval n’a aucune plaie, il fléchit correctement l’encolure et ne présente aucun défaut notaire d’aplomb.
Le vétérinaire prends ensuite le rythme cardiaque puis demande au propriétaire de faire marcher et trotter le cheval. Il ne boite pas et se déplace correctement. Après une dizaine de minute de trot, il reprend le rythme cardiaque, puis de nouveau après 5 minutes de repos. Le cheval n’a aucun problème de récupération ou d’essoufflement. Il recommence l’opération dans la carrière sur sol mou, idem, le cheval ne présente aucun problème de boiterie. Ensuite le vétérinaire prépare une seringue et demande au propriétaire de tenir le cheval fermement. Il désinfecte au niveau de la jugulaire et plante l’aiguille après avoir appuyé dessus pour la faire ressortir. Il continue d’appuyer dessus le temps de remplir un tube de sang puis il ferme le tube et retire l’aiguille. Il appuie fort avec un coton pour arrêter le saignement et demande au propriétaire de prendre le relais pendant qu’il fait le test. Il met quelques goutes de la solution de test dans l’échantillon de sang, rien ne se passe, c’est signe que tout va bien, pas de signe d'anémie infectieuse.
Le vétérinaire demande au propriétaire si les vaccins du cheval sont à jour. Certains ne le sont pas et le vétérinaire effectue les rappels nécessaires. Il va chercher dans ses affaires le flacon contenant le virus inerte en solution et une courte seringue de sous-cutané. Il désinfecte la zone à piquer sur l’encolure en sous cutanée puis il remplit la seringue avec la dose préconisée en fonction du poids du cheval qu’il estimé en l’observant. Il pique d’un geste précis et vif, le cheval n’a même pas le temps de réagir et c’est terminé en un clin d’œil. Il retire la seringue et appuie avec un coton imbibé d’alcool sur l’endroit de la piqure pour arrêter le saignement et éviter les infections.

Je lui relève un petit échantillon de semence et le mets dans un tube, ensuite je lui fais une prise de sang pour vérifier qu’il n’a pas de maladie contagieuse. J’ai déjà vérifié pendant le check-up vétérinaire qu’il n’avait pas de maladie de peau où autre qui pourrait être transmise durant la saillie ou au poulain. Il faut attendre quelques jours pour avoir les résultats des tests sanguins. Je fais des cultures et en attendant les résultats j’observe les taux de globules blancs entre autre. Il n’a pas d’infection et son taux de globule rouge est bon ce qui veut dire qu’il n’est pas anémié. Ensuite j’observe au microscope les autres prélèvements. Au bout de quelques jours j’observe de nouveau les cultures et il n’y a rien d’anormal. Tout va bien, le cheval peut reproduire.